A l’heure où les techniques destructrices utlisées pour la pêche des poissons marins d’ornement sont de plus en plus décriées, la nécessité d’une aquariophilie marine aux méthodes de prélèvements respectueux du milieu naturel s’impose au plus grand nombre. Si plusieurs essais ont été effectués ici ou là, notamment la pêche aux filets en Asie du Sud-Est, le caractère écologique de ces méthodes n’a pas été démontré. Après diverses études sur le cycle de vie des poissons récifaux, des scientifiques (EPHE, Perpignan) ont émis l’idée de capturer des larves pour les faire grossir en captivité. Après des années d’essais, le pari est en passe de réussir. Fallait-il encore proposer des espèces intéressantes pour l’aquariophilie.
C’est ce que deux spécialistes français ont réalisé en créant la société ECOMAY SAS en 2001. Fort d’une solide expérience scientifique et professionnelle, Sven Michel Lourié (ingénieur en hydrobiologie et en hydraulique, formé à l’aquaculture) et Gilles Lecaillon (titulaire d’un DEA «océanologie biologique et environnement marin») ont posé leurs valises à Mayotte dans les Comores, il y presque trois ans, avec, en tête un projet visant à collecter des post-larves de poissons marins via un procédé écologique et fiable pour une production à grande échelle. La société d’Elevage par Collecte Océanique à MAYotte E.C.O.MAY SAS a alors conçu, testé et amélioré des collecteurs appelés CAR-E (Collect by Artificial Reef Eco-friendly) dans les eaux de l’Océan Indien. Le succès de ces engins a permis de collecter un grand nombre de larves d’une diversité intéressante pour le commerce aquariophile. Le grossissement de ces dernières a été effectué, lui aussi avec succès, dans une ferme pilote basée à Mayotte avec le précieux concours des populations et des services de l’environnement (SPEM) locaux.
Tri de post-larves dans la ferme pilote
Photo, Ecocean (www.ecocean.fr)
Au vu des perspectives intéressantes qu’offrait l’utilisation des CAR-E, Sven Michel Lourié et Gilles Lecaillon ont alors créé une société de développement et de commercialisation d’animaux marins d’élevage : ECOCEANTM. Ces deux amis sont aujourd’hui respectivement gérant et responsable de projet. Cette entreprise dont le siège social est situé prés de Montpellier a pour objectif de commercialiser des animaux marins issus exclusivement d’élevage. Elle travaille avec les CAR-E pour la collecte de post-larves mais également avec des spécialistes américains de l’aquaculture de poissons d’ornement. C’est ainsi que depuis près d’un an maintenant, elle propose sur le marché français et européen des poissons d’élevage particulièrement robustes.
Un élevage pas comme les autres
Si la grande majorité des poissons d’eau douce provient d’élevage, ce n’est pas encore le cas de leurs homologues issus des contrées chaudes des océans. On désignera par le terme « élevage », les poissons issus de la reproduction en captivité et de la collecte d’ichtyoplancton. En d’autres termes, les poissons proposés par ECOCEANTM sont soit issus de la reproduction, soit issus de l’aquarioculture (terme inventé par Ecocean correspondant à l'élevage d’animaux marins à partir de la collecte de plancton).
Aquarioculture ou collecte de post-larves océaniques
L’aquarioculture se fonde sur la capture de post-larves en milieu récifal via un procédé appelé CAR-E (Brevet INPI N°0208582). Ces engins flottants, "basés sur des connaissances scientifiques précises et sur nos expériences de terrains (nombreuses heures passées dans l’eau !!) " souligne Gilles Lecaillon, forment un véritable récif artificiel éclairé. Ils attirent les post-larves de poissons récifaux via des sources lumineuses. Ils se basent en fait sur le phototropisme (attraction par la lumière) des larves. L’intérêt d’utiliser cette caractéristique est que seul l’ichtyoplancton en est pourvu, les poissons ou invertébrés juvéniles et adultes n’y répondent pas. Aucun risque d’attraper des géniteurs ou des sujets de taille trop importantes. Il n’y a donc pas de prélèvement dans le stock d’adultes contrairement aux techniques traditionnelles de pêche. Ces collecteurs sont particulièrement maniables et donc bien étudiés pour la production. Selon Gilles Lecaillon un poids de 7kg et un temps d’installation de 5 minutes caractérisent ces engins. Ils facilitent la capture de post-larves ainsi que le tri de ces dernières pour le grossissement. En effet, les débris, comme les algues, ne sont pas absorbés par les collecteurs ce qui diminue considérablement les risques de blessures des poissons et les durées de tri manuel.
CAR-E en position de collecte
Photo, Ecocean (www.ecocean.fr)
Là ne se trouvent pas leurs seuls avantages, le grand intérêt écologique de ces engins est de collecter les post-larves juste avant la forte prédation naturelle. En effet, le cycle de vie d’un poisson corallien commence par la dispersion des œufs pélagiques émis en nombre conséquent (plusieurs milliers à millions par ponte) dans les eaux du lagon puis du large. L’éclosion est suivi d'une phase de développement pélagique de la larve qui se nourrit de ses réserves vitellines. Cette phase peut être courte (une à deux semaines pour certaines espèces) ou peut se prolonger jusqu’à trois mois (d’après des études effectuées sur les stries et les marques annuelles présentes sur les otolithes des poissons, Serge Planes). Ce n’est que lorsque les réserves vitellines sont épuisées que les larves subissent un début de métamorphose en post-larves. A partir de là, elles deviennent planctophages puis cherchent activement à regagner leur habitat afin de s’y installer (phase de compétence, Fauvelot C. & Planes S., 2000). Cette recherche se traduit par une progression au gré des masses d’eau pour se terminer, dans le cas des espèces lagonaires, au-dessus des crêtes récifales. Une fois arrivées dans le lagon, les larves cherchent à s’installer puis se transforment rapidement en juvéniles. Cette phase de colonisation nocturne est nommée recrutement. Lors de celui-ci, des expérimentations IN SITU, notamment effectuées à Moorea par la mission internationale COVARE en 1998 – à laquelle a participé Gilles Lecaillon –, ont montré que 90% des post-larves qui pénètrent dans le récif, ne dépassent pas une semaine de vie, à cause d’une forte prédation (Fauvelot C & Planes S, 2000)C’est justement avant cette prédation que les CAR-E d’ ECOCEANTM collectent les post-larves. Ainsi, l’impact sur la population récifale naturelle est totalement insignifiante. Le stock d’adultes n’est pas touché et, contrairement aux utilisations de poisons et d’explosifs, l’avenir de la biodiversité n’est pas remis en cause puisque les géniteurs sont épargnés par ces prélèvements.
cycle de vie des poissons récifaux C. Fauvelot
Les CAR-E, particulièrement résistants aux courants et à la houle, peuvent être utilisés dans toutes les configurations récifales : pente externe, front récifal, lagons, mangroves et pleine mer puisqu’ils ne sont pas attachés au substrat. Ces atouts donnent à ces engins un caractère réellement universel !
Reproduction de poissons marins d’ornement
Reproduire des poissons récifaux en captivité requiert de nombreuses connaissances sur le cycle de vie des espèces. Différentes études réalisées par des biologistes marins ont permis de mieux comprendre ce cycle en milieu naturel. Le fruit de leurs recherches a permis à des professionnels de l’aquaculture de se lancer dans la production de poissons récifaux destinés à l’ornementation. Si la reproduction de plusieurs espèces de la famille des poissons clowns est connue et maîtrisée depuis quelques années déjà, il n’en est pas de même pour la quasi-totalité des espèces.
ECOCEANTM propose une quarantaine d’espèces représentant un stock permanent d’environ 20 000 individus, essentiellement en taille small et médium. C’est grâce à l’association avec la ferme d’élevage X que Sven Michel Lourié et Gilles Lecaillon peuvent proposer cette diversité. Cette ferme basée en Floride dispose d’une surface d’élevage de 10.000 m2. Ce sont plus de 25 professionnels, chercheurs et techniciens aquacoles, qui se sont unis pour produire des poissons récifaux au sein de cette structure. La tache est loin d’être aisée, la maîtrise du cycle biologique complet est très longue et coûteuse. D’autre part, l’utilisation de matériel adapté, le suivi strict de la croissance du poisson, le respect constant des règles sanitaires pour limiter les pathologies, nécessitent des compétences et cela a un coût global non négligeable. Développé depuis plusieurs années aux Etats-Unis, la commercialisation de poissons récifaux issus de reproduction arrive en Europe et en France par le biais d’ECOCEANTM. Cette société est d’ailleurs devenue leader en Europe et aux USA en matière de diversité d’espèces proposées. Et ce n’est pas fini puisque, d’après Sven Michel Lourié, une quarantaine d’espèces nouvelles sont actuellement en reproduction et environ soixante le sont en grossissement en Polynésie et aux Caraïbes. En tout, c’est une centaine d’espèces nouvelles qui vont voir le jour sur la stock-list disponible d’ECOCEANTM d’ici la mi-2004. Les prévisions, plutôt favorables, rapportent que ce chiffre pourra être doublé à la fin de cette année. Pour autant, la reproduction des poissons marins en captivité n’en est qu’à ses balbutiements et c’est pourquoi elle se pose comme une méthode complémentaire de l’aquarioculture. Les deux ont pour objectif de proposer du poisson sain, robuste et acclimaté à la vie captive : «le nombre d’étapes dans l’élevage, l’attention apportée aux animaux du début (œuf ou post-larves) jusque dans vos aquariums est sans aucune mesure semblable à la filière de la pêche et négoce du sauvage ! » précise Gilles Lecaillon, qui atteste ainsi de la qualité des poissons labellisés ECOCEANTM. Qualité qui fait régulièrement défaut chez les poissons marins vendus dans le circuit traditionnel.
couple géniteurs d’Amphiprion percula
Photo, Ecocean (www.ecocean.fr)
juvéniles d’Amphiprion percula à 3 mois
Photo, Ecocean (www.ecocean.fr)
Tour d’horizon des espèces proposées
Les poissons issus d’aquarioculture proviennent actuellement des Caraïbes et de la Polynésie, ce qui est déjà un gage de diversité. Les fondateurs d’ECOCEANTM n’ayant pas exprimer le souhait de s’arrêter là, gageons qu’à l’avenir l’ensemble des aires biogéographiques coralliennes soit représenté.
Parmi les espèces reproduites, vous pouvez trouver des poissons-clowns comme Amphiprion ocellaris, A. percula, A. clarckii, A. frenatus, A. sebae, A. polymnus, A. sandaracinos et Premnas biaculeatus mais également des pseudochromis (Pseudochromis fridmani, P. flavivertex, P. springeri et le splendide et méconnu P. Aldabraensis) ; des blennies du genre Meiacanthus ; des gobies (Gobiosoma randali, G. oceanops, Cryptocentrus cinctus, C. leptocephalus, C. lutheri) ; des grammas (Gramma loreto) ainsi que des carangues du genre Trachinotus.
Pseudochromis aldabraensis
Photo, Ecocean (www.ecocean.fr)
Pseudochromis springeri
Photo, Ecocean (www.ecocean.fr)
D’après Gilles Lecaillon, ECOCEANTM ne va pas se limiter aux poissons mais compte prochainement proposer à la vente des invertébrés et des coraux : «il est évident que coraux (durs et mous) et invertébrés (crevettes, bénitiers, …) font partis de nos objectifs, nous avons commencé à y travailler d’arrache-pied!». Très prochainement des crevettes du genre Lysmata issues d’élevage devraient être proposées sur le marché.
Les poissons labellisés ECOCEANTM: un gage de qualité
De part leur origine et le suivi effectué tout au long de la chaîne de commercialisation, les poissons proposés par cette société ne possède pas la même qualité que leurs homologues sauvages.
La collecte par les CAR-E n’abîme et ne stresse pas les post-larves. Aucune blessure ou intoxication à des composés chimiques n’est décelé chez ces animaux. Pour le sevrage, l’utilisation d’un granulé formulé scientifiquement et hautement digestible (85% de fèces en moins) facilite la prise de nourriture inerte. Il permet d’ailleurs le développement de l’appétence et la réduction des pathologies. Le grossissement, pendant une durée de plusieurs mois – jusqu’à six –, permet d’habituer les sujets à vivre en captivité et en groupe. L’hébergement en milieu captif, dès leur plus jeune âge, permet de préparer les poissons à la présence de bactéries potentiellement pathogènes, ainsi une auto-immunisation se crée au fil des semaines rendant les individus plus robustes. Au final, c’est un poisson sain et hautement qualitatif que l’aquariophile achètera. Et c’est uniquement cette raison qui justifie un prix supérieur aux poissons « sauvages ». En effet, malgré l’effort réalisé par les grossistes et les détaillants qui ont réduit leurs marges, le poisson commercialisé par ECOCEANTM reste en moyenne 30% plus cher qu’une même espèce issue du transhipping. De nombreux pays européens ont déjà adopté la démarche de choisir le qualitatif plus cher au détriment d’individus dont l’origine et l’état de santé demeurent très incertains. Espérons que les aquariophiles français acquerront le réflexe de ne plus systématiquement raisonner en euros au premier abord mais de peser le pour et le contre de l’achat d’un poisson sain, issu d’une méthode d’élevage écologique et un peu plus cher. Un argument de poids peut probablement attiser cette envie, c’est le taux de survie lors du transport entre le lieu de grossissement et le grossiste : 98% pour les poissons reproduits en Floride (35 à 40 heures de voyage) et 95% pour les individus originaires de Polynésie (50 heures de trajet). En comparaison avec les souches sauvages, cela a de quoi en faire rêver plus d’un !
ECOCEANTM a mis en place une charte qualité que tous les acteurs – partenaires – de la filière doivent respecter. Elle apporte une garantie supplémentaire aux clients. Cette charte, disponible à tous, rend la pratique de commercialisation de cette société complètement transparente, une originalité que les aquariophiles apprécieront sans doute.
Charte qualité
ECOCEANTM s’engage à
=>Proposer exclusivement des animaux d’élevage :
- issus de la collecte de plancton (aquarioculture) avant la forte mortalité naturelle liée au recrutement,
- issues de la reproduction en aquariologie (aquaculture), boutures de coraux ou roches vivantes et cultivées.
=> Une totale transparence auprès des personnes morales concernant les acteurs de la chaîne de production et les lieux de production des espèces élevées.
LES PRODUCTEURS (collecteurs et éleveurs) s’engagent à :
=> Collecter avec respect (lorsqu’il y a pêche au plancton). La collecte ne peut être effectuée que par un piège de concept ECOCEANTM ou validé par ECOCEANTM. Chaque individu devra être sevré avec du granulé et nourri au minimum trois fois par jour. Les animaux ne seront vendus qu’une fois la taille commerciale atteinte. Les espèces issues de collecte de plancton seront signalées par le code C en précisant le pays d’origine de collecte. Les espèces issues de reproduction seront codées par la lettre R.
=> A remettre dans le milieu naturel, les espèces sans intérêt participant ainsi à un repeuplement des zones dégradées.
=> Suivre la procédure d’expédition ECOCEANTM minimisant les risques zootechniques (jeun, pré-packing limitant la durée de l’emballage ou «packing» des poissons, ultra-filtration, isolement dans des sacs gonflés à l’oxygène, voyage en caisses polystyrènes IATA, présence à toutes les étapes des certificats d’autorisation de transport et vétérinaires).
Sac de transport labellisé Ecocean
Photo, Ecocean (www.ecocean.fr)
LES GROSSISTES s’engagent à :
=> Avoir des rampes indépendantes contenant les espèces élevées ECOCEANTM
=> Nourrir au minimum une fois par jour les individus d’élevage, idéalement 2 à 3 fois car il s’agit de poisson en pleine croissance.
=> Utiliser le traceur ECOCEANTM sur les sacs de transport pour les ventes et à respecter les conditions prescrites par l’instruction du Ministère de l’Agriculture relative aux importations de poissons d’aquarium.
CHAQUE DETAILLANT s’engage à :
=> Nourrir au minimum une fois par jour les individus d’élevage, idéalement 2 à 3 fois.
=> Informer sa clientèle sur les espèces ECOCEANTM présentes issues d’élevage et diffuser les documents de présentation du procédé ECOCEANTM et de la Charte de qualité.
=> Positionner des autocollants et/ou étiquettes – traceur ECOCEANTM – sur les aquariums présentant nos animaux d’élevage.
Dans le cadre du renouvellement de son habilitation, collecteurs, producteurs, distributeurs, commerçants, s’engagent à respecter cette charte et en acceptent le contrôle régulier par ECOCEANTM.
Au moment de la rédaction de cet article, les grossistes travaillant avec ECOCEANTM sont H2O et Aquasem-Exomarc.
Les chaînes de magasins signataires de cette charte sont : Botanic, Truffaut, Animalis.
Note sur le MAC :
La société ECOCEANTM n’est pas encore certifiée par le MAC car «celui-ci se concentre sur les entreprises ayant aujourd’hui une activité destructrice pour les faire changer d’attitude (ex : pêche au cyanure) or, notre société ayant dès le départ une activité eco-friendly2, notre cas n’était pas prioritaire» nous précise Gilles Lecaillon. Aujourd’hui, un nouveau type de certification est en cours de création au MAC intégrant les aquaculteurs et futures collecteurs de larves. Ecocean sera de la partie ! 2. sans contact avec le poisson
Pour autant, ECOCEANTM est membre de l’AMDA (American Marinelife Dealers Association), elle est soutenue par d’éminents spécialistes comme le Dr J. Charles Delbeek, le Dr Nicole Crane, le Dr Bernardii Giacomo, le Dr Benjamin Victor ou bien encore le directeur de l’ISIM (Institut des Sciences de l’ingénieur de Montpellier) Michel Desbordes. L’activité d’ECOCEANTM est également jugée « bonne pratique écologique » par L’ICRI (International Coral Reef Initiative).
L’auteur tient à adresser un remerciement tout particulier à Mrs Sven-Michel Lourié et Gilles Lecaillon pour leur aimable collaboration à l’écriture de ce texte et aux choix des photos. Mr Hervé Rousseau a accepté la publication d’extraits de l’interview de Gilles Lecaillon effectué par ses soins, qu’il en soit ici remercié.
Bibliographie :
- Chabanet P. et Harmelin-Vivien M., Les poissons des récifs coralliens. www.com.univ-mrs.fr/IRD/atollpol/
- Doherty P., 2002. Implications du goulot d’étranglement au cours de l’installation des poissons récifaux. International Coral Reef Fish Workshop, Moorea. (version française)
- Fauvelot C., 2002. Influence des caractéristiques biologiques et historiques des espèces sur la structuration d'une métapopulation en milieu fragmenté insulaire: exemple des poissons coralliens en Polynésie française. Thèse de doctorat de l'Université Paris VI, 246pp
- Fauvelot C.,G. Bernardi et Planes S., 2003. Reductions in the mitochondrial DNA diversity of coral reef fish provide evidence of population bottlenecks resulting from Holocene sea-level change. Evolution 57 (7);1571-83
- Fauvelot C. et Planes S., 2000. Influence de la dispersion larvaire sur la structuration des populations et la biogéographie, exemple des poissons récifaux. Oceanis, vol N°26 n°3, p 497-522.
- Meekan M., 2002. Croissance larvaire. Installation et survie de poissons récifaux. International Coral Reef Fish Workshop, Moorea. (version française)
- Victor B., 2002. Dispersion larvaire chez les poissons récifaux : sur quelle distance ? Pendant combien de temps ? et cela importe-t-il vraiment ?. International Coral Reef Fish Workshop, Moorea. (Version française)
- Bulletin of the Secretariat of the Pacific Community N°10 , 2003.
Pour en savoir plus :
- www.ecocean.fr
- www.amdareef.com
- www.aquariumcouncil.org
Rechercher les contributions sur ce sujet dans le forum
Poser une question ou partager une expérience sur le forum
Article publié le 02/03/2004 par Ludovic Stroobants
|
| |
Score Moyen: 4.71 Votes: 7
|
|