le réacteur à Calcium
Il s'agit d'une manière automatisée de produire et d'ajouter au bac de l'eau de chaux, ce qui soulage ainsi l'opérateur de toute la préparation. Son rôle se limite alors au remplissage du réacteur, une fois par semaine.

a) La technique

Photo, Julien THEODULE
RAH Le principe est de mélanger de l'eau et de l'hydroxyde de calcium dans un récipient hermétique (le réacteur). Pour environ 4 litres d'eau, on va ajouter 4 à 5 cuillères à soupe d'hydroxyde ce qui représente un très large excès. Périodiquement - toutes les 2 heures, par exemple - le contenu du réacteur sera brassé par une pompe ou un agitateur magnétique afin de maintenir la saturation de la solution en hydroxyde de calcium.

Deux orifices hermétiques à l'air sont pratiqués dans le réacteur qui correspondent à une entrée d'eau osmosée (alimenté par une pompe puisant dans la réserve d'eau osmosée par exemple), qui pousse hors du réacteur une eau saturée en calcium vers le bac. En réglant cette sortie à l'aide d'un robinet, on obtient facilement un goutte-à-goutte dans le bac, toujours dans un endroit brassé et/ou de haut débit.

Au bout d'une semaine environ, tout l'hydroxyde a été consommé et le réacteur doit être rechargé.

L'utilisation du RAH pourra être couplé à l'osmolation, afin que l'eau injectée pour compléter l'évaporation se charge en hydroxyde de calcium. Il peut également être alimenté en permanence, au goutte-à-goutte en continu tout au long de la journée. On peut n'administrer l'eau de chaux que la nuit, au moment ou le pH du bac est le plus faible et donc quand le taux de CO2 est le plus élevé.

b) Les avantages

  • Utilisation facile
  • Automatisation de l'ajout de calcium au bac
  • Solution complète (préparation, mise à disposition en permanence, goutte-à-goutte)
  • Maintient le KH
  • Remonte le pH
  • Possibilité de fabriquer soi-même le réacteur ou d'utiliser un modèle du commerce
  • Facilite l'élimination des phosphates par précipitation de phosphate de calcium


c) Les inconvénients

  • Nécessité d'une recharge hebdomadaire
  • Risque de siphonage de l'eau de chaux dans la décantation ou dans le bac, en l'absence d'anti-retour ou de mauvaise utilisation
  • Sensibilité aux fuites et à l'exposition de la solution à l'air ambiant
  • Limitation du volume injecté : on ne peut ajouter plus d'eau qu'il ne s'en évapore dans le bac (environ 1% du volume par jour). Compte tenu de la faible teneur en calcium de l'eau de chaux, l'apport de calcium peut être insuffisant par cette voie si le bac contient de nombreux consommateurs de calcium


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