Lombok Frags®
Date: 08 décembre 2003 à 17:36:13 CET Sujet: Animaux
" Lombok Frags®", c'est quoi ?
Lombok Frags®, c'est une expérience unique de culture de corail. En effet, même s'il existe déjà quelques fermes de culture de coraux à travers le monde (Fidji, Hawaï, Iles Salomon, etc), l'objectif de cette expérience est de produire de façon autonome des coraux pour l'aquariophilie récifale, la recherche scientifique, la réimplantation de coraux dans les zones abîmées, tout en réduisant au maximum les prélèvements, et en offrant un travail de substitution aux populations dépendant de ces prélèvements.
La plupart des fermes de corail se contentent de prélever des coraux, les casser et de les bouturer. Nous, nous voulons créer, une vraie culture capable de s'autosuffire. Pour cela, nous développons des parcs de colonies mères, avant de lancer une production de corail. 20 à 40 % des boutures selon les espèces, servent à produire ces colonies mères. Par exemple : 20 % pour Acropora sp. qui pousse vite et 40 % pour Euphyllia sp. qui pousse plus lentement.
Toutes les colonies servant a démarrer une culture proviennent d'animaux qui auraient dus être exportés, mais étant endommagés, ils ont été rejetés. Nous les récupérons, nous les bouturons tout en gardant la base sur des tables prévues a cet effet, afin de servir de souche, et d'être bouturée à nouveau plus tard.
Comment nous est venue cette idée ?
Depuis quelques années, l'engouement pour l'aquariophilie récifale a pris une ampleur considérable, et la demande pour des coraux et autres invertébrés marins colorés a largement augmentée. En même temps, une prise de conscience concernant la protection de l'environnement marin est devenue de plus en plus présente. Beaucoup d'associations se sont créées, de plus en plus grosses avec de plus en plus de moyens. L'industrie des poissons et invertébrés d'ornement marins est régulièrement montrée du doigt et subit directement les pressions de ces organisations. Les coraux sont protégés, et sont listés sur dans l'Annexe 2 de la Convention de Washington (CITES : convention sur le commerce international espèces en danger). Leur commerce est donc soumis à des règles de plus en plus strictes. Pour chaque cargaison de corail, des permis d'exportation et d'importation doivent être obtenus auprès d'organismes gouvernementaux dépendants du pays exportateur et du pays importateur, ayant tous deux ratifié la Convention de Washington, ainsi que des bureaux de la convention-même situés à Genève.
Photo, www.amblard.fr
En quelques années le principal exportateur de coraux vivants pour aquarium au monde, l'Indonésie, a été obligé d'établir des quotas. C'est le seul pays exportateur de coraux actuellement obligé d'établir ces quotas. Ainsi, chaque espèce de corail peut être exportée selon des quantités fixées chaque année par un comité scientifique indonésien. Ces quotas et les permis qui en découlent sont ensuite distribués à un certain nombre fixe de sociétés ayant toutes les autres autorisations pour faire le commerce d'animaux marins vivants.
Chaque année, ces quotas sont revus à la baisse pour chaque espèce, après étude du comité scientifique. De plus, depuis 1999, la CEE a interdit l'importation de certaines espèces (Catalaphyllia jardinei, Cynarina lacrymalis, Nemenzophyllia turbida, Trachyphyllia radiata) afin de protéger ces espèces d'une surexploitation.
Face à une demande grandissante et un approvisionnement de plus en plus réduit et aléatoire, nous avons décidé de créer la première " ferme de corail " indonésienne et maintenant certainement une des plus importante au monde. C'est ainsi que depuis fin 1998, à travers la Société Amblard Overseas Trading (www.amblard.fr)
et en partenariat avec une société indonésienne, nous avons développé des techniques de culture des coraux et les " Lombok Frags® " sont nés. Ce type d'aquaculture tout nouveau, n'existe que sporadiquement à travers le monde. Il nous a donc fallu créer une grosse partie des techniques et méthodes de travail et il nous faut continuellement les faire évoluer.
Quelle est la technique utilisée ?
Nous avions le choix entre plusieurs techniques de base :
- Electrolyse : très prometteuse a l'époque, mais les coups étaient trop élevés.
- Culture en bassin : trop coûteuse.
- Culture en mer.
Nous avons opté pour la plus simple, la moins onéreuse et la plus naturelle : la culture en mer.
De plus, une considération d'importance est que cette technique possède un attrait majeur par rapport aux autres : l'aspect social. En effet, rêvons un peu : si la collecte de coraux sauvages est complètement interdite, les populations dépendantes pour vivre de cette collecte n'auront plus aucun moyen de subvenir à leurs besoins, du moins dans l'immédiat. Cette technique dépend énormément de ces gens-là, et c'est avec eux que nous mettons au point nos techniques, afin qu'ils puissent reprendre le flambeau et gérer eux-mêmes leur propre site de production. De la fabrication des supports, des pierres artificielles, de l'entretien et suivi du site, etc. Beaucoup de personnes entrent en jeu et peuvent vivre de cette culture. Il a donc fallu adapter la méthode et la rendre le plus accessible possible à ces gens-là.
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La technique en elle-même est très simple ; elle consiste à disposer dans des sites appropriés des tables métalliques, sur lesquelles, sont posés des supports, sur lesquels sont attachés ou collés des fragments de coraux. Cette technique a été développée pour la première fois par Walt Smith a Fidji ; nous l'avons fait évoluer et l'avons adaptée en Indonésie.
Les Tables :
Les tables sont fabriquées à partir d'un châssis de barres d'aciers soudées pour l'assise, et d'un grillage d'acier galvanisé pour le plan. La taille des tables que l'on utilise le plus est de 2 m x 1 m x 0,5 m. Elle dépend du site (place disponible, algues spécifiques sur ce site, etc), du substrat (ou elle s'enfonce, ou pas : sable, roche, etc), du courant (qui pourrait emporter les tables ou les boutures), de la profondeur (il faut les descendre !), des espèces cultivées (certaines espèces ont besoin de plus de place que d'autres...), de la prédation (certains poissons, comme les Chaetodon sp., Arothron sp., Balistoides sp., mangent le corail). Les tables doivent être faciles à fabriquer, manipuler, maintenir et pratiques pour y travailler dessus.
Les supports :
Les supports sont fabriqués à base de pouzzolane, ciment et de carbonate de calcium (d'origine montagneuse). Ils doivent être petits, légers, poreux et ressembler le plus à une pierre naturelle. Ils sont moulés. C'est de cette façon aussi que nous fabriquons nos pierres artificielles. Ces support auront tout le temps de se neutraliser, pendant la période de plusieurs mois qu'ils vont passer en mer, donc aucun souci de relargage de phosphates, métaux lourds ou autres composés qui pourraient être néfastes dans les aquariums.
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La forme et la taille des supports doit être adaptée à chaque espèce de corail. En effet, les tailles des boutures sont différentes selon l'espèce et l'emplacement réservé à la bouture doit être d'une taille conséquente. On utilise principalement 2 types de support :
- Avec un trou de 1 a 2 cm de diamètre au sommet afin d'y placer une branche d'Acropora sp., par exemple à la verticale.
- Avec un " sillon " qui le traverse afin de placer une branche d'Acropora sp. ou un morceau de Sarcophyton sp. en travers à l'horizontale.
Ces supports font l'objet d'un brevet.
Le Bouturage :
Avant de bouturer, et pour minimiser la mortalité due au stress du bouturage, il faut acclimater la colonie mère à son nouveau site : nouvelle lumière, qualité d'eau, courant, etc. Il faut passer par une période d'acclimatation d'au moins 10 jours jusqu'à un mois selon les espèces et les différences d'environnement avant de pouvoir bouturer une nouvelle souche.
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Cette période permet d'avoir une idée du résultat futur. Par exemple certains Acropora sp. vivant en profondeur peuvent très bien s'adapter aux eaux peu profondes. En général, cela passe par un changement de couleur, de structure, etc. Cela permet d'éviter des erreurs si le site ne convient pas à cette souche-là, ou si la couleur passe d'un beau bleu a un marron foncé? ou au contraire passe d'un marron foncé à un bleu pastel. On a beaucoup de surprises dans ce genre. De plus, certain sites sont peuplés de certains prédateurs de coraux, cela permet aussi d'éviter ce genre d'erreur.
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Nous utilisons, selon les sites, une table à bouturer, avec circulation d'eau (pompe 12 V branchée sur une batterie) sur laquelle les boutures sont coupées, collées ou fixées, et attendons que la résine époxy soit sèche et les boutures répertoriées avant d'être posées sur les tables. Sur d'autres sites où nous pouvons travailler à marée basse, nous le faisons directement dans l'eau. Nous utilisons de la résine époxy pour les coraux durs, du " téflon " de plomberie pour les coraux mous, des clips plastiques pour les colonies mères.
Les boutures doivent être manipulées avec des gants en latex. En effet, nous avons remarqué une légère différence de mortalité lorsque nous utilisons des gants ou pas pour les manipuler.
Toutes les tables sont numérotées, les boutures sont répertoriées, afin d'obtenir un suivi par espèces et par site.
La maintenance :
Le principal ennemi dans la culture de coraux est le même que dans les aquariums : les algues. Lorsque l'on pose nos supports vierges de toute algue en mer, nous observons à peu près les mêmes phénomènes que lorsque l'on démarre un aquarium. Des diatomées colonisent les supports, ensuite viennent les cyanobactéries, puis les Derbesia, Bryopsis, et enfin les algues calcaires, autres algues gazonnantes et autres macro-algues.
Il y a de grosses différences selon les sites, le courant et la profondeur, mais disons que plus il y a de courant et plus c'est profond, plus ce cycle est rapide. Le choix du site est donc d'une importance primordiale afin de réduire la maintenance.
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Nettoyer les supports avant que ce cycle soit terminé revient à faire recommencer le cycle. Sur un site dans des eaux turbides et un très faible courant, nous avons eu beaucoup de problèmes avec des cyanobactéries, qui après que des sédiments se sont déposés, se développaient très rapidement pour former une couche qui recouvrait toute la table et les bases des coraux, ce qui les empêchait donc de se développer sur les supports et parfois étouffait complètement la bouture. Il nous a fallu considérablement espacer les boutures pour améliorer la circulation d'eau et éviter la sédimentation. Ensuite, le cycle pouvait reprendre normalement.
Il nous a fallu longtemps pour comprendre pourquoi, sur ce site, une table au milieu de plusieurs autres était constamment recouverte d'algues, et non les autres. Sur ce site, il y a une demoiselle Dischistodus perspicillatus qui, en plus de nous harceler et de nous mordre constamment des que l'on s'en approche (!), possède la particularité d'être une " herbivore fermière " . Elle défend un territoire contre toutes les autres espèces herbivores (chirurgiens, perroquets, etc), afin que les algues se développent au maximum pour la nourrir. Et lorsqu'elle choisit une des tables comme territoire, les algues se développent alors plus vite.
Après le premier mois, lorsque les algues gazonnantes ainsi que les algues supérieures commencent à se développer, il faut régulièrement aller brosser. Ces algues sont en compétition avec les coraux, ralentissent donc leur croissance et doivent donc être enlevées.
De plus, à peu près tous les 3 mois, les coraux sont déplacés sur une autre table propre afin de pouvoir nettoyer la table précédente.
Les différents sites :
Selon le site, il y a différents moyens à mettre en ?uvre, il faut un bateau assez grand pour pouvoir travailler dessus, pour les zones éloignées, des équipements de plongée dans les zones profondes, etc. Le choix des sites dépend donc aussi de leur accessibilité.
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Chaque espèce de corail a des besoins différents, il faut trouver des sites y correspondant. Afin d'obtenir des animaux de forme et de couleur convenable. Une règle générale veut que plus il y a de courant et de lumière, plus le corail aura tendance a se développer horizontalement. Le but pour les Acropora, par exemple, est de créer des " micro-colonies " de quelques centimètres de hauteur, mais avec de nombreuses branches. C'est ce que l'on recherche à produire, en sachant que d'un point de vue esthétique ainsi que pour réduire les coûts de transport, une fine branche d'Acropora sur un support est beaucoup moins intéressante qu'une petite colonie, avec beaucoup de petites branches. Ce que l'on cherche à éviter c'est donc une bouture d'une seule branche de 10 cm de long. Pour cela, pour chaque espèce et en plus du facteur couleur, il nous faut jouer sur différentes conditions, au niveau du rapport courant / lumière, afin d'obtenir le bon résultat.
Par exemple, un Acropora à longues branches, dans un environnement sans courant, aura tendance à pousser rapidement et verticalement, et ne produira de nouvelles branches que bien plus tard, alors que dans un environnement avec fort courant, il produira de solides branches, et se développera horizontalement. Au contraire, un Acropora provenant d'une zone calme, peut très bien prendre une forme encrustante s'il est placé dans une zone très agitée.
Par exemple :
- Acropora tenuis, qui se développe normalement en haut des tombants, dans des zones relativement calmes et peu profondes, développera une " micro-colonie " de plusieurs branches très rapidement, a partir d'une seule, dans un environnement similaire au sien.
- Acropora formosa, que l'on retrouve dans des endroits avec plus ou moins de courant et peu profonds, devra être cultivé dans un site avec fort courant, afin qu'il puisse former une " micro-colonie ". Par manque de courant, il aura tendance à pousser indéfiniment à la verticale.
- Par contre pour Euphyllia parancora par exemple, le problème de la couleur intervient. En effet, dans peu d'eau, ils ont tendance à perdre leurs couleurs, car la couleur verte tant recherchée provient d'une profondeur de plus de 15 m. Et dans trop de courant ils ne s'ouvriront pas.
Sur les nombreuses variétés d'Acropora que nous cultivons, nous avons toujours réussi à obtenir des couleurs très intéressantes. Quelles que soient les espèces et leur écosystème, nous avons toujours trouvé un site de culture, souvent différent de celui-ci, mais dans lesquels on obtient les mêmes couleurs. Seules pour l'instant les espèces qui vivent dans les zones les plus brassées du récif (A. humilis, A. gemmifera, etc), nous donnent plus de difficultés. En effet, quelque soit le site ou l'on essaye de les cultiver, s'il n'est pas énormément brassé, ces espèces deviennent marron.
Il est a noter aussi que ces espèces d'Acropora qui sont changées d'environnement prennent une forme différente, au niveau de la colonie, mais aussi au niveau de la structure même du squelette. L'identification devient très délicate par la suite. C'est exactement ce qu'il se passe aussi dans les aquariums.
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Afin de réunir le plus de conditions favorables à chaque espèce, nous travaillons sur 2 zones principales :
- Une zone de récif frangeant, avec un lagon peu profond (8 m au plus profond), soumis à une forte houle, et une grosse amplitude de marée. Du fait des forts courants, la qualité d'eau est très bonne, très bonne visibilité la plupart du temps, température relativement basse et stable (22-24 °C). C'est une zone actuellement utilisée pour la culture d'algues utilisées somme épaississant de crèmes de beauté, glaces , etc. A l'intérieur du lagon, la couverture corallienne est plutôt médiocre à cause de la compétition délicate avec les algues. Par contre sur la pente externe, la couverture est très bonne, mais malheureusement le travail y est impossible à cause de la houle trop grosse. Cette zone n'est pas la meilleure en termes de croissance à cause de la faible température et du courant. Mais en termes de couleurs et de formes des coraux, elle convient à une grosse majorité des SPS : Acropora sp., Montipora sp., Pocillopora sp., Seriatopora sp, Stylophora sp. et quelques LPS : Favia sp., Favites sp., Goniopora sp., Platygyra sp., certains Euphyllia sp., etc. Dans cette zone nous utilisons 4 sites, 3 à faible profondeur (1-2 m), avec des courants forts à très forts, et une zone plus profonde (6-8 m) avec des courants assez forts. C'est dans cette zone que nous produisons aussi nos pierres vivantes artificielles.
- Une zone de récif barrière, avec un lagon vaste et profond (35 m), et de nombreux récifs éparpillés. La couverture corallienne est assez bonne, et très diversifiée, tout en étant composée principalement de différentes espèces de Porites sp., Anacropora sp., Acroporas sp. La forte couverture corallienne composée de Porites sp., dans les endroits avec les plus faibles courants, indique une qualité d'eau moyenne (notamment concernant les nitrates). La visibilité y est très réduite selon les endroits, et le courant assez faible. La qualité de l'eau est plutôt moyenne, avec de nombreuses mangroves et éfluents. La température est assez élevée (25-27 °C, voir 28 °C en surface à marée basse) et nous avons déjà eu des cas de blanchiment de coraux sur nos cultures. Ce site, où la croissance est rapide, convient à certains Acropora sp., Alveopora sp., Anacropora sp., Caulastrea sp., Euphyllia sp., Galaxea sp., Goniopora sp., Hydnophora sp., Pavona sp., Plerogyra sp., Porites sp., Turbinaria sp. Sur cette zone, la prédation est beaucoup plus importante que dans la première, car cette zone, de part sa forte couverture corallienne, abrite beaucoup plus de prédateurs de coraux. Dans cette zone, nous utilisons 3 sites et nous en expérimentons un quatrième. Les 3 premiers sont relativement peu profonds (2- 8 m), dans des zones avec courant faible à moyen, et une turbidité assez forte. Le quatrième site en cours d'expérimentation est à 18-20 m de profondeur dans une passe, avec turbidité et courant moyens.
Les espèces :
42 tables avec plus de 10 000 boutures en production dans la première zone et 64 tables et plus de 15 000 boutures en production dans la seconde zone.
- En production :
- Acropora spp.: A. abrolhosensis, A. aspera, A. batunai, A. caroliana, A. cerealis, A. cophodactyla, A. desalwii, A. digifera, A. divaricata, A. echinata, , A. florida, A. formosa, A. gemmifera, A. grandis, A. granulosa, A. horrida, A. kosurini, A. millepora, A. nasuta, A. papillare, A. parilis, A. plana, A. polystoma, A. pulchra, A. secale, A. tenuis, A. valenciennesi, A. valida.
- Hydnophora rigida.
- Montipora aequituberculata, Montipora digitata, Montipora foliosa, Montipora stellata.
- Pocillopora damicornis, Pocillopora verrucosa.
- Porites cylindrica, Porites nigrescens.
- Sarcophyton sp.
- Seriatopora hystrix.
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- En cours de production des colonies mères :
- Caulastrea furcata.
- Cladiella sp.
- Euphyllia parancora, Euphyllia glabrescens.
- Galaxea fascicularis.
- Goniopora pandorensis.
- Lobophytum sp.
- Pavona decussata.
- Plerogyra symplex.
- Pectinia lactuca.
- Pectinia paeonia.
- Seriatopora caliendrum.
- Sinularia flexibilis, Sinularia dura.
- Stylophora pistillata.
- Turbinaria reniformis.
- En cours expérimentation :
- Acropora spp.: A. efflorescens, A. humilis, A. hyacinthus, A. jacquelinae, A. loripes, A. selago, A. suharsonoi, A. tenella, A. yongei.
- Alveopora gigas, Alveopora excelsa.
- Anacropora spinosa.
- Euphyllia ancora, Euphyllia divisa.
- Favia speciosa, Favia maxima.
- Favites abdita.
- Goniopora lobata, Goniopora sp.
- Lobophyllia hemprichii.
- Pavona cactus.
- Platygyra sp.
- Plerogyra sinuosa.
- Turbinaria peltata.
- Tubipora musica.
Il y a énormément d'espèces de coraux à cultiver et certaines, comme par exemple Catalaphyllia jardinei, vont sûrement demander encore quelques dizaines d'années, afin que des techniques de production efficaces soient développées. Il reste encore énormément de travail à fournir, ceci n'est que la partie visible de l'iceberg.
Le mot de la fin ?
Il y a un intérêt écologique supplémentaire dans cette culture de corail. Les parcs de boutures ainsi que les tas de pierres artificielles en train de se coloniser, deviennent très vite des récifs artificiels. Et sur ces étendues de sable ou les poissons se faisaient rares, il se crée très vite un vrai écosystème que des nuées de poissons viennent rapidement coloniser. Et dans un pays où la pêche au cyanure est une religion, nos parcs de production qui sont pour la plus part surveillée et ou nous en limitons la pêche, deviennent vite des petites réserves marines. Et il est très surprenant de voir à quelle vitesse les poissons colonisent ces zones.
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Article publié le 26/11/2003 par Vincent Chalias (www.amblard.fr) ; initialement publié sur le site de l'ARA
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